Le principal objectif de toute personne désirant investir dans l’immobilier locatif c’est d’encaisser des loyers. Ces ressources permettent à l’investisseur d’arrondir ses fins de mois. Ces fonds qui auront été versés par le locataire, contribuent au remboursement du crédit immobilier ayant permis l’ investissement locatif. Toutefois ces loyers comme tous les autres revenus, sont soumis à un régime fiscal.
L’imposition des revenus résultants d’une location meublée
Il est important de préciser que l’imposition des revenus locatifs du contribuable, dépendra du type de location.
Une mise en location nue
Si le bien immobilier est mis en location vide, il sera possible de choisir entre deux types d’impositions. Tout d’abord, il y a le régime micro-foncier dans lequel, vous ne devez déclarer (voir aussi comment déclarer : urssaf auto entrepreneur ) que les loyers perçus. Une remise de la base d’imposition de 30% sera donc prévue.
Ensuite, il y a le régime réel. Il sera possible de retirer des loyers perçus, les charges déductibles sur votre bien comme :
- Les travaux de rénovation pour une meilleure performance énergétique ;
- Les intérêts de l’emprunt ;
- Les frais de notaire les frais de gestion et les frais bancaire (renseignez-vous sur le compte nickel ) ;
- Les travaux de réparation.
Il est conseillé de faire des calculs afin de bénéficier du meilleur avantage fiscal. Si vous désirez investir dans des travaux, rénover ou que vous avez des charges assez élevées, alors le régime réel peut être intéressant pour rentabiliser son investissement.
Une location meublée
Dans le cadre d’une location meublée la fiscalité de l’immobilier locatif n’est pas à négliger. Vous êtes obligatoirement imposé au titre du Bic ou Bénéfices Industriels et Commerciaux. Selon le choix que vous allez effectuer, votre statut sera celui :
- Du loueur en meublé professionnel ou LMP
Au moment de réaliser un investissement, il sera possible de choisir entre le régime micro Bic (avec un abattement de 50% sur les loyers) et le régime réel (évalué après le décompte des charges déductibles).
- Du loueur non professionnel ou LMNP
Les mesures sont exactement similaires sauf si vous choisissez le régime réel. Là, vous serez soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie BIC ou impôt sur les sociétés.
Les lois de défiscalisation ouvertes aux investisseurs
Pour payer moins d’impôts, il existe de nombreux dispositifs fiscaux. Toutefois, le propriétaire-bailleur doit respecter quelques conditions pour bénéficier d’une exonération dans son projet d’investissement immobilier.
La loi Pinel pour un logement neuf
C’est le dispositif phare pour bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu, jusqu’à 21% du prix de votre investissement immobilier mis en location non meublée.
Pour en bénéficier, le bien doit être loué pendant une durée minimum de 6 ans, dans une zone géographique précise, et la résidence principale de l’investisseur. Les loyers et les ressources sont plafonnés dépendamment d’un barème précis.
Aussi, vous êtes plafonné à 300 000 euros investis par an et par foyer fiscal, dans la limite de deux investissements dans l’immobilier locatif.
Le régime Boorloo ancien
Ce dispositif permet de profiter de réductions forfaitaires allant de 30 à 70%. Toutefois, il faut remplir les critères suivants :
- Louer le bien pendant 6 ou 9 ans à un locataire de votre foyer fiscal ;
- Le bien est votre résidence principale et fait l’objet d’une convention avec l’Anah ;
- Le bien est aux normes.
La loi Denormandie
Pour investir dans l’ancien, ce dispositif de fiscalité investissement locatif est parfait. Il est assez similaire à la loi Pinel, sauf que pour réaliser des investissements, vous n’êtes pas obligés de faire des travaux conséquents de réhabilitation. De plus, la loi n’impose pas un état de décence. Il suffira juste que la valeur des travaux constitue au moins 25% du prix du patrimoine immobilier.
Aussi, le dispositif ne s’applique que dans les 222 communes qui bénéficient du plan Action Cœur de Ville et celles ayant signées une convention d’opération de revitalisation de territoire.