L’assurance-vie fait partie des placements préférés de la population française. Considérée à la fois comme un produit de prévoyance, une parfaite niche fiscale, mais aussi un produit d’épargne, elle est souvent mal comprise. Voici un article guide qui vous éclairera mieux avant de vous lancer dans un projet de souscription auprès d’un assureur.
Définition de l’assurance-vie
Il s’agit d’un placement financier qui vous permet d’épargner afin de le transmettre à un bénéficiaire lors de votre départ de cette terre. Selon le capital investi, vous pouvez percevoir des intérêts grâce à lui.
Aujourd’hui, ce type d’assurance-vie est essentiellement utilisé comme un contrat afin d’épargner tout en bénéficiant des avantages relatifs à la fiscalité de l’assurance cumulés avec ceux de la transmission patrimoniale. De nombreuses personnes ouvrent un contrat dans le but de préparer leur retraite, anticiper un projet immobilier, mais aussi de se constituer un capital.
Il est important de savoir faire la différence entre assurance décès et assurance vie. Dans le premier, la compagnie d’assurance s’engage à effectuer un versement de capital ou de rente au bénéficiaire désigné par le souscripteur lorsqu’il décède. Ce type d’assurance permet donc au bénéficiaire de rembourser des emprunts, de payer les études des enfants du défunt s’il meurt brutalement.
Comment fonctionne-t-elle ?
Sur le plan juridique, l’assurance vie est un contrat qu’un particulier doit conclure avec un intermédiaire financier, notamment un établissement bancaire ou une compagnie d’assurance. Il est indispensable de mentionner le nom du bénéficiaire du contrat. Il s’agit de la personne que l’assuré désigne pour recevoir le capital le moment où il ne sera plus de ce monde. Il se peut que le bénéficiaire soit également une personne morale : une fondation ou une association.
Il y a deux possibilités de supports dans l’assurance vie :
- le fonds en euros : c’est très sécuritaire étant donné qu’il permet à l’assuré de récupérer les montants investis ;
- l’investissement dans des unités de comptes : l’évolution de la valeur est associée aux marchés financiers. Bien qu’il soit plus risqué, ce support de placement alternatif permet tout de même de délivrer une plus importante performance par rapport à celle obtenue avec le premier.
Comment la gérer ?
Trois types de gestion sont disponibles :
- la gestion libre de l’assurance-vie : dans ce contexte, les contrats comprennent essentiellement des unités de compte et un ou plusieurs fonds en euros. C’est l’assureur qui prend en main la répartition de son investissement ;
- la gestion d’assurance-vie pilotée par un expert indépendant consiste à fixer des objectifs au moment de la souscription. Ensuite, la gestion des fonds se fera de manière automatique. Pour information, les objectifs peuvent être :
- le transfert des plus-values réalisées avec les unités de comptes vers un fonds en euros pour les sécuriser ;
- le rapatriement des fonds investis de manière automatique une fois qu’un seuil est atteint en moins-value ;
- le transfert progressif d’une partie du capital vers une ou des UC pour un lissage.
- la gestion profilée : lors de sa rencontre avec l’investisseur, le souscripteur va chercher à comprendre les différents objectifs patrimoniaux ainsi que les risques à accepter. Le traçage de ce profil terminé, les fonds sont ensuite gérés en conformité à l’aide des supports spécifiques à chaque épargnant.
Pour information, il est important de noter qu’il est du droit de la compagnie d’assurance de vous informer des différentes caractéristiques de leurs produits. En plus de cela, depuis l’année 2010, comme pour tous les produits financiers, il faut que l’intermédiaire qui vend une assurance-vie s’informe sur vos objectifs afin de vous vendre un produit qui répond favorablement aux besoins de sa clientèle.