Les Français qui payent un impôt sur la fortune immobilière (IFI) sont classés dans la catégorie des gens riches, qui gagnent beaucoup d’argent. Entré en vigueur depuis 2018, l’IFI est obligatoire sans tenir compte des revenus ou de l’état de santé des contribuables. D’ailleurs, le FISC ne tient pas compte de leur situation, qu’ils soient au chômage ou qu’ils aient des difficultés financières ou bien d’autres. Découvrez ici les essentiels concernant cet impôt sur la fortune immobilière.
Qu’est-ce que l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) ?
L’impôt sur la fortune immobilière (IFI) est un impôt direct instauré pour taxer ceux qui disposent des biens et de droits immobiliers dépassant 1 300 000 €. Il vient remplacer l’impôt sur la fortune ou IFS suite à une réforme fiscale en 2018. La différence principale entre l’IFI et l’IFS réside sur la restriction du champ initial d’application de l’IFS. Désormais, le calcul de l’impôt des assujettis à l’IFI est fondé uniquement sur la valeur nette de leurs biens immobiliers. Toutefois, il est possible de donner et de réduire votre IFI en faisant un don à la Fondation ARC en allant sur le site https://www.fondation-arc.org/agir-cancer/don-ifi-donner-et-reduire-son-impot.
Le fonctionnement de l’impôt sur la fortune immobilière
Les contribuables concernés par l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) sont les foyers fiscaux possédant un patrimoine immobilier d’une valeur de 1,3 million d’euros au 1er janvier 2023. Le foyer fiscal peut être composé :
- de célibataires, divorcés, séparés ou veufs ;
- des époux ayant opté pour l’imposition distincte de leurs revenus (quel que soit leur régime matrimonial) ;
- des couples pacsés ou des concubines ;
- des enfants mineurs dont l’un des conjoints assure l’administration de leurs biens.
Le patrimoine immobilier à déclarer
Les biens suivants doivent être déclarés au FISC et font l’objet d’un impôt sur la fortune immobilière :
- les bâtiments inscrits et reconnus comme monuments historiques ;
- les bâtis à usage personnel ou mis en location : appartements et leurs dépendances (cave, parking, …), maisons individuelles ;
- les biens immobiliers en cours de construction depuis 1er janvier 2023 ;
- les biens immobiliers non bâtis : terres agricoles, terrains prêts à bâtir, … ;
- les fractions de biens immobiliers convenables aux parts de sociétés immobilières ;
- les droits immobiliers : droits d’usage ou d’habitation, usufruit, etc.
Les biens exonérés d’IFI
Cependant, selon certaines conditions, des exonérations partielles ou totales de l’IFI sont possibles dans les cas suivants :
- les biens utilisés pour une activité professionnelle (profession principale du redevable) ;
- les bois et forêts ainsi que les parts de groupements forestiers à usage professionnel ou sous engagement d’exploitation ;
- les biens ruraux à usage professionnel (bâtiments et matériels d’exploitation, terrains agricoles, …) ou loués par bail à long terme ;
- les logements loués meublés avec un régime fiscal loueur en meublé professionnel ;
- les parts de groupements fonciers agricoles non exploitants.
Comment procéder pour éviter de payer l’IFI ?
Pour alléger la note fiscale sur l’impôt sur la fortune immobilière, il est préférable de rester sous la barre de 1,3 million d’euros. Voici quelques formules envisageables pour ne plus payer d’IFI ou au moins profiter d’une réduction :
- diminuez vos actifs immobiliers et placez vos capitaux sur des placements financiers qui ne sont pas évalués en IFI ;
- occupez votre immeuble à titre de résidence principale pour profiter d’une exonération de 30 % ;
- empruntez pour vos projets immobiliers ou votre résidence principale : considération du passif immobilier et déduction à 100 % des intérêts d’emprunts ;
- lancez-vous dans l’immobilier meublé professionnel ou optez pour des biens professionnels (exonération à 100 %) ;
- transmettez vos biens à vos enfants ou à vos petits-enfants ;
- faites des dons à des fondations (fondation ARC) ou à des associations pour avoir une réduction à 75 %, etc.