La retraite en Suisse : un modèle atypique qui vous fera rêver

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La Suisse se distingue des autres pays européens par son système de retraite assez unique. Si ailleurs, les systèmes par répartition prédominent, où les actifs cotisent pour payer les pensions des retraités, le modèle helvétique repose majoritairement sur la capitalisation individuelle et le principe de la prévoyance. Qu’est-ce que cela change pour les futurs pensionnés ? On fait le point ici !

 

Une retraite moyenne en Suisse qui fait des envieux

 

La première spécificité du système de retraite suisse est son financement. Alors qu’en France ou en Allemagne, les cotisations retraite sont prélevées sur les salaires pour payer directement les pensions des retraités, le régime helvétique est basé sur la capitalisation. Concrètement, chacun épargne pour sa propre retraite tout au long de sa carrière. Ces cotisations sont versées sur des comptes individuels, investis et capitalisés avec le temps. Cela assure une retraite moyenne en suisse confortable. En 2022, le montant mensuel moyen de la pension se situait à 3 585 francs suisses selon l’Office fédéral des assurances sociales, soit environ 3 500 euros. Un niveau largement supérieur aux pays voisins. Par exemple, en France, la pension mensuelle brute moyenne est de 1 400 euros environ. De quoi susciter l’envie ! Ces pensions correctes s’expliquent par les généreux montants cotisés durant la carrière. En Suisse, le taux minimal légal de cotisation est de 7 % sur le salaire coordonné. Et ce taux peut monter jusqu’à 25 % avec la part de l’employeur comprise ! De tels niveaux de cotisations assurent le financement de retraites confortables.

 

Des dispositifs spécifiques pour une retraite sur mesure

 

La retraite suisse présente également la particularité d’offrir une grande flexibilité quant à l’âge de départ. Contrairement à la France notamment, où un âge légal strict de 62 ans est imposé, avec un système de décotes/surcotes, il est possible en Suisse de faire valoir ses droits à la retraite de façon échelonnée. On peut ainsi partir à la retraite de façon partielle dès 58 ans, tout en continuant une activité professionnelle à temps partiel. Ou bien toucher tout ou partie de son deuxième pilier en capital, au lieu d’une rente viagère mensuelle. Cette modularité permet à chacun de composer sa retraite idéale, en fonction de ses besoins et de ses envies du moment. Quitte à retarder son départ pour améliorer le montant de sa pension par la suite, grâce aux intérêts accumulés.

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