La main-d’œuvre virtuelle

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Les choses à faire et à ne pas faire 

 

Pour de nombreuses sociétés de marchés de capitaux, la prochaine étape logique est une main-d’œuvre virtuelle alimentée par l’automatisation des processus robotiques (RPA). Si vous vous trouvez dans cette situation aujourd’hui, cet article est pour vous.

Avant de vous lancer dans une mise en œuvre de la RPA, il est important de jeter un regard critique sur votre organisation et de vous assurer que vous êtes prêt pour le voyage qui vous attend. En m’appuyant sur l’expérience collective d’Accenture dans ce domaine, j’ai élaboré une liste de ce qu’il faut faire et ne pas faire pour vous guider dans la bonne direction.

 

Les choses à faire

Alignez la RPA sur la stratégie globale de l’entreprise et sur la culture de l’organisation. 

Sachez clairement en quoi la RPA diffère d’autres solutions telles que l’automatisation des postes de travail et ce que cela signifie pour les différents aspects de votre organisation, notamment la technologie, les processus et les ressources humaines. 

Préparez-vous à un investissement initial pour mettre en place l’infrastructure technique nécessaire à la solution RPA que vous avez choisie. 

Tenez compte des restrictions et réglementations en matière de données lorsque vous prenez des décisions concernant l’architecture technique et le personnel. Envisagez la création d’une usine RPA centralisée ou d’un centre d’excellence capable de fournir des services et un soutien standardisés en interne à différentes équipes ou lignes commerciales. 

Utilisez des mesures pour surveiller vos performances d’automatisation au fil du temps.

 

Les interdits

Ne mettez pas en œuvre la RPA comme une série d’efforts cloisonnés dans différents secteurs d’activité. C’est une ponction sur vos ressources financières et humaines qui grignotera les avantages de l’analyse de rentabilité de votre main-d’œuvre virtuelle. 

Ne rendez pas votre personnel virtuel dépendant des travailleurs humains. Au contraire, configurez l’outil RPA choisi de manière appropriée pour transformer les robots en travailleurs virtuels capables d’agir par eux-mêmes. 

Ne vous aventurez pas sur la voie de la RPA sans l’adhésion des principales parties prenantes : l’adhésion et le parrainage sont nécessaires de la direction à tous les niveaux de l’organisation. 

Ne laissez pas vos robots en liberté. Identifiez qui est finalement responsable de chaque processus automatisé, puis codifiez cette responsabilité avec des mesures de politique et de gouvernance.

 

Dans le passé, de nombreuses entreprises de marchés de capitaux auraient pu se détourner de la RPA face au défi d’une mise en œuvre à grande échelle. Mais comme de plus en plus d’organisations montent à bord, la seule direction qui reste à prendre est celle de l’avant. 

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