Judith Badinter: tout savoir sur cette personnalité

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Si le prénom Judith vous semble familier, il le devient encore plus lorsqu’on connaît l’histoire de la famille Badinter. En effet, difficile de ne pas faire le lien entre le père, Robert Badinter et l’abolition de la peine de mort en France, et sa mère, Elisabeth Badinter, une fervente défendante du féminisme. Au-delà de leurs combats et de ce couple amoureux de la République Française, se trouve une famille plutôt commune, dont leur fille, Judith Badinter, a fait preuve d’une personnalité particulière.

Si devant les médias et la presse, la famille Badinter affiche une hargne pour le droit et le civisme, elle se retrouve surtout, dans leur intime vie familiale et auprès de leurs amis, un endroit pour se ressourcer. Faisant partie d’un des groupes les plus riches de France, il est à se demander ce que leurs enfants pourraient advenir. En ce qui concerne l’aînée, Judith Badinter, son avenir semble tout tracé en psychologie, jusqu’à ce qu’un drame survienne, celle de sa disparition. Retour sur cette personnalité à la fois entraînante et mystérieuse.

Qui est Judith Badinter ?

Fille aînée du couple Elisabeth et Robert Badinter, Judith Badinter décide de faire des études en psychologie. Elle grandit auprès de ses parents et fait ses études en France, où elle passe l’entièreté de sa jeunesse.

Pourquoi est-elle connue ?

Les faits qui ont signalé sa disparition

C’est en cette journée du 30 juin 1987, plus exactement dans la matinée vers 8h30 que Judith sort de chez elle pour faire son habituel jogging. Cette dernière a décidé d’aller se promener dans la campagne, près de la propriété familiale. Ce n’est que vers midi que ses proches n’ont pas vu revenir la jeune fille, et ont alors décidé d’alerter les autorités en charge et la gendarmerie.

S’ensuit alors une recherche acharnée dans les bois, où sont déployés un hélicoptère, des policiers et des chiens pour rechercher la jeune fille, alors âgée de 20 ans à ce moment-là.

Des hypothèses alarmantes

Dû à la tombée de la nuit, les recherches sont momentanément arrêtées. La famille Badinter décide alors de faire un regroupement, entre membres et amis proches du groupe afin de relater des événements. Plusieurs hypothèses sont alors soulevées par la famille :

  • Malaise, ce qui semble être l’hypothèse la plus plausible, connaissant la jeune fille, de base ayant une santé fragile.
  • Accident, ce qui reste un fait tout à fait possible et qui peut toujours arriver, malgré les fréquentes sorties de Judith Badinter.
  • Enfin, celui de l’enlèvement, en prenant en compte la situation matrimoniale de la famille. En outre, Robert Badinter, le père de Judith et ancien garde des Sceaux, président du Conseil Constitutionnel et ami personnel du Président de la République, François Mitterrand. On peut aussi relever que la famille dispose d’une des plus grosses fortunes de France.

Toutefois, il semblerait qu’aucune revendication n’ait été signalée ou entendue par les proches, ce qui laisse place au doute et aux spéculations. La famille décide alors simplement d’attendre le fameux coup de fil qui leur donnerait des nouvelles au vu de la situation.

Enfin, la grand-mère de la jeune fille éloigne directement toute possibilité de fugue. Cette dernière mentionne que Judith « vivait sa vie comme elle le voulait, chez elle, et qu’en sa connaissance, elle disposait de tout ce dont elle avait besoin, et n’avait de ce fait, aucune raison de fuguer de la maison ».

Un retour presque inattendu

Alors que les recherches ont dû être interrompues à cause de la tombée de la nuit, la famille Badinter reçoit alors un appel, vers 1h du matin. Il s’agit de la portée disparue, Judith Badinter, qui regagne alors son domicile.

Soulager, les parents font cesser les recherches. En revanche, quant à l’explication de sa disparition, Robert Badinter décline toutes informations et ne veut répondre à aucune question. Sa seule réponse demeure « il s’agit d’une affaire totalement privée, et ne saurait faire aucune autre déclaration ». Des traits tirés mais soulagés, la famille se rend alors en campagne après avoir levé les recherches sur sa disparition.

En outre, après avoir mobilisé autant de moyens pour la retrouver et malgré l’engouement politique autour de cette affaire, on ne pourra retenir qu’un flou artistique autour de la disparition de Judith Badinter, passionnée de politique et de philosophie.

Qui est la famille Badinter ?

La famille Badinter commence à entrer dans l’histoire de la France par le père, Robert Badinter. En effet, pour lui, la liberté est essentielle et le droit de vivre se trouve être au-dessus de toute loi. Il devient alors l’un des premiers revendiquant en ce qui concerne l’euthanasie et la peine de mort.

D’autre part, son épouse, Elisabeth Badinter, se trouve être du même ressort car, en ayant choisi d’étudier la philosophie, se trouve être une fervente combattante de l’égalité homme-femme. En outre, passionnée par l’époque des Lumières, elle a dû mal avec tout ce qui peut faire de la femme une personne à protéger. Ainsi, cette dernière se trouve à refuser tout ce qui peut entraver la liberté d’une femme. Ici, on peut relever l’exemple du combat contre le port du voile dans les écoles. Il ne s’agit pas de remettre en cause la laïcité, mais plutôt d’aboutir à une égalité entre l’homme et la femme.

Marié en 1966, après une cérémonie très intime qui n’a ressemblé pas plus qu’une dizaine de personne, le couple donne naissance à 3 enfants, qui sont Judith, Simon et Benjamin.

Publicis et la famille Badinter

Fondé en 1926, Publicis Groupe entre dans le monde des affaires de la communication. Dirigé par Marcel Bleustein-Blanchet, son fondateur, il délègue la tâche à sa fille, Elisabeth Badinter, qui devient alors la principale actionnaire du groupe. Publicis est, à ce jour, l’un des 3 principaux groupes de communication au monde par le chiffre d’affaires. Présent sur les 5 continents et plus d’une centaine de pays, l’entreprise compte 80 000 salariés.

Une guerre entre héritière

L’année 1996 est marquée par le décès de Marcel Bleustein-Blanchet, au point de porter les principales héritières, Michèle et Elisabeth, devant les tribunaux. L’enjeu est la recomposition du capital du réseau publicitaire du groupe.

Si pour Elisabeth, il est important de perpétuer, en l’honneur de leur défunt père, en continuant les activités du groupe sous leur gestion, on dispose d’un avis tout à fait tranché et opposé du côté de Michèle, qui veut décider de vendre l’entreprise. Si pendant quelques semaines, les dirigeants du groupe voyaient ce conflit comme un effet passager, les faits relatent d’une évidence frappante : un réel conflit d’intérêts.

L’histoire se voit donc traîner au tribunal, où les 2 sœurs ne se parlent plus que par avocats interposés. Après un holding de plusieurs mois, Michèle et ses 2 neveux décident alors de rejoindre la société familiale, où Elisabeth Badinter en est la gérante et détient la minorité des blocages.

La fusion Publicis – Omnicom

En janvier 2013, un projet de fusion voit le jour entre Publicis et Omnicom. Une alliance est officiellement annoncée et se présente comme une certaine mesure à contrer les nouveaux acteurs du marché de la publicité.

Toutefois, ce fût un terrible échec, car une rupture est annoncée dès l’année suivante, suivie d’une explication à l’amiable de « difficultés trop lourdes à surmonter, une lenteur du processus et un niveau d’incertitude préjudiciable aux intérêts des 2 groupes ».

 

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