Entreprises : comment sécuriser les dépenses en ligne ?

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Les particuliers ne sont, aujourd’hui, pas les seuls à subir des fraudes. Les entreprises sont également concernées. Elles doivent sécuriser toujours plus leurs dépenses en ligne, malgré l’augmentation des solutions proposant une expérience totalement dématérialisée. La cybersécurité est aujourd’hui un enjeu majeur et nous vous expliquons comment sécuriser les dépenses en ligne d’une société.

 

Des dépenses en cybersécurité qui augmentent

 

Selon une étude réalisée par IDC France, 70 % des entreprises françaises comptant plus de 500 salariés auraient augmenté leurs dépenses en matière de cybersécurité durant l’année 2021. Ainsi, elles ont atteint la somme de 3,9 milliards d’euros l’année dernière et devraient croître de près de 400 millions d’euros pour 2022. Ainsi, les sociétés prennent peu à peu conscience des risques étant liés à la cybercriminalité. Néanmoins, malgré cette bonne dynamique, 40 % des entreprises n’auraient toujours pas les armes suffisantes face aux fraudes et certaines n’ont même pas établi de stratégie, ni de procédures à appliquer en cas de cyberattaque. Pourtant, il s’agit bien du domaine dans lequel il faut investir aujourd’hui. Et cela passe aussi par la sensibilisation des employés.

 

La nécessité de sensibiliser les employés

 

Les solutions permettant de lutter contre les fraudes sont toujours plus nombreuses et innovantes. Elles peuvent être mises sur pied par des entreprises spécialisées dans les services numériques, mais aussi des start-ups ou des éditeurs de logiciels. Toutefois, qu’on se le dise, la plupart des arnaques sont identifiées et évitées grâce aux employés d’une société. Il est donc plus que nécessaire de les former aux enjeux liés à la cybersécurité. De cette manière, les collaborateurs seront plus aptes à adopter les bons réflexes en cas de problème. Parmi eux, on retrouve notamment le fait :

  • d’apprendre à identifier un site de paiement sécurisé ;
  • de réaliser les mises à jour des équipements ;
  • de favoriser l’usage d’outils de paiement sécurisés ;
  • de se tourner vers la comptabilité en cas de doute sur un paiement ;
  • de ne plus noter des informations sensibles sur un morceau de papier.

Il faut aussi que les employés prennent l’habitude de conserver une trace écrite en cas d’arnaque. Ainsi, elle pourra être diffusée en interne, ce qui permettra d’éviter qu’elle ne se reproduise. Il faut également prendre le réflexe de porter plainte, les autorités étant alors plus à même de repérer de nouvelles menaces.

 

Les outils pour lutter contre la criminalité

 

Pour éviter la fraude au virement bancaire, les outils se développent toujours plus. Les paiements en ligne se sont largement développés et ne sont pas sans risque. Pourtant, il est aujourd’hui possible de passer par des cartes dématérialisées. Une petite révolution qui permet d’obtenir un numéro temporaire pour chaque transaction. Ainsi, le risque de fraude est considérablement réduit. Des applications se développent aussi et permettent de vérifier les coordonnées de tout individu entrant en contact avec une société pour la première fois. De plus, en parallèle, il reste plus que recommandé d’établir une stratégie relative à la cybersécurité dans une entreprise.

 

La nécessité de créer une stratégie de cybersécurité

 

Afin de réduire au maximum les risques de fraudes et rassurer le service de comptabilité, il est primordial d’élaborer une stratégie d’anticipation des risques. Cependant, il faut pour cela impliquer divers services, à l’exemple des ressources humaines et du service informatique. Une cartographie des risques en lien avec les opérations financières doit pouvoir être établie, de façon à éviter toute incompréhension. Elles devront être hiérarchisées et chaque risque devra être associé à un procédé sécurisé. Concrètement, une entreprise qui utilise des cartes bancaires classiques présentera un risque fort, tandis que celles ayant des modèles dématérialisés seront moins susceptibles de subir une arnaque.

 

Et si la sécurité passait par la digitalisation ?

 

Avec la digitalisation et le passage au numérique, les escrocs ont trouvé un nouveau moyen de sévir. L’usurpation d’identité ou le phishing se développent et visent tout particulièrement les flux financiers qui se dirigent vers l’extérieur. Les erreurs humaines sont exploitées et il est donc nécessaire de travailler à la sensibilisation des employés. Accompagnés d’un règlement et d’outils adéquats comme des antivirus ou de pare-feux, il reste néanmoins possible de limiter les risques de cyberattaque. En parallèle, les banques œuvrent afin de sécuriser au maximum les échanges bancaires. Dans les échanges EBICS, par exemple, les montants anormaux sont contrôlés et un système de détection est mis en place, dans le but de les repérer.

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